Quelques belles lettres d'amour!

Grenouille_vert

Moderator
Tặng mọi người mấy lá thư tình tiếng Pháp, lấy kinh nghiệm để sau này còn đi cưa, và cũng để biết .... người Pháp yêu thế nào:

Lundi, 17 février 1840,
anniversaire de notre bonheur
Bonjour, mon Toto. Il y a aujourd’hui sept ans que je me suis donnée à toi pour toujours, il y a aujourd’hui sept ans que je bénis Dieu de m’avoir donné ton amour, il y a aujourd’hui sept ans que je vis, que je sens et que j’aime. Merci, mon adoré, merci, mon Toto, c’est à toi que je le dois, merci, merci à genoux (...)
Je t’aime, j’ai relu cette nuit une partie de mes trésors. Je ne peux pas me figurer que c’est pour moi que tu écris de si admirables choses. Il me semble que je sers de masque à quelque divinité cachée, mais que ce n’est pas à moi, pauvre Juju, que ton amour s’adresse.
Et pourtant je t’aime comme les anges aiment Dieu, comme les fleurs aiment le soleil, comme les yeux aiment la lumière, comme l’âme aime l’amour. Je t’aime, je t’aime, je t’aime. Il y a sept ans que je t’admire, il y a sept ans que je t’adore, il y a sept ans que tu es mon Toto.
Juliette Drouet à Victor Hugo
 

Grenouille_vert

Moderator
Baden, 1er septembre 1834.
Je voudrais te parler seulement de mon amour, ah ! George, quel amour ! Jamais homme n’a aimé comme je t’aime. Je suis perdu, vois-tu, je suis noyé, inondé d’amour ; je ne sais plus si je vis, si je mange, si je marche, si je respire, si je parle ; je sais que je t’aime. Ah ! si tu as eu toute une vie une soif de bonheur inextinguible, si c’est un bonheur d’être aimée, si tu ne l’as jamais demandé au ciel, oh ! toi, ma vie, mon bien, ma bien-aimée, regarde le soleil, les fleurs, la verdure, le monde ! Tu es aimée, dis-toi, cela autant que Dieu peut être aimé par ses lévites, par ses amants, par ses martyrs ! Je t’aime, ô ma chair et mon sang ! Je meurs d’amour, d’un amour sans fin, sans nom, insensé, désespéré, perdu ! Tu es aimée, adorée, idolâtrée jusqu’à en mourir ! Et non, je ne guérirai pas. Et non, je n’essaierai pas de vivre ; et j’aime mieux cela, et mourir en t’aimant vaut mieux que de vivre. Je me soucie bien de ce qu’ils en diront. Ils disent que tu as un autre amant. Je le sais bien, j’en meurs, mais j’aime, j’aime, j’aime. Qu’ils m’empêchent d’aimer !
Alfred de Musset à George Sand
 

Grenouille_vert

Moderator
Ne crois pas, ne crois pas Alfred, que je puisse être heureuse avec la pensée d’avoir perdu ton coeur. Que j’aie été ta maîtresse ou ta mère, peu importe. Que je t’aie inspiré de l’amour ou de l’amitié ; que j’aie été heureuse ou malheureuse avec toi, tout cela ne change rien à l’état de mon âme à présent. Je sais que je t’aime et c’est tout.
... Nous devions, en renonçant à des relations devenues impossibles, rester liés pour l’éternité... Tu m’as reproché, dans un jour de fièvre et de délire, de n’avoir jamais su te donner les plaisirs de l’amour. J’en ai pleuré alors, et maintenant je suis bien aise qu’il y ait quelque chose de vrai dans ce reproche. Je suis bien aise que ces plaisirs aient été plus austères, plus voilés que ceux que tu retrouveras ailleurs. Au moins, tu ne te souviendras pas de moi dans les bras des autres femmes. Mais quand tu seras seul, quand tu auras besoin de prier et de pleurer, tu penseras à ton George, à ton vrai camarade, à ton infirmière, à quelque chose de mieux que tout cela. Car le sentiment qui nous unit s’est formé de tant de choses qu’il ne peut se comparer à aucun autre. Le monde n’y comprendra jamais rien. Tant mieux. Nous nous aimerons, et nous nous moquerons de lui.
George Sand à Alfred de Musset
 

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