Les poèmes

ngothutra

Member
"Nuit de rêve"

Dans une suprême solitude, je suis
Une lune si sublime, éclatante
A en perdre la vue, s’en arracher les yeux,
Pour seulement s’éloigner du sol en un saut

Jouer avec le monde, être libre avec soi,
Et crier, hurler à ne plus avoir de voix,
Et fermer les yeux, pouvoir arrêter le temps,
Et enfin vivre sa vie, en avoir le temps.


Et "Rêve de nuit"

Partir, déployer ses ailes, s’envoler puis,
Aimer la nuit, cette nuit déconcertante,
Mais l’aimer, et en profiter du mieux qu’on peut.
Surplomber la Terre et enfin être la haut…

Ouvrir sa main, et la poser sur la sienne,
Être nu à ses yeux, découvrir son âme,
Sourire, aimer, éloigner toute haine
Être elle, qu’elle sois moi, qu’elle sois mon âme…​
 

ngothutra

Member
Le trône de l’âme

Alors que les soupirs de la Somptueuse s’éloignent,
Le délaissé supplie, souffre et jamais ne soigne.
Plongé dans le lac de ses lourdes larmes,
Il pleure la belle, la belle qui le désarme.


Dans les Abymes de l’amour impossible,
Les deux moitiés s’attirent, en vain.
Se dresse alors un mur indestructible,
Pénible à franchir, à démolir avec ses mains.​
 

ourson31

New Member
LXXXV - L'Horloge


Horloge! dieu sinistre, effrayant, impassible,
Dont le doigt nous menace et nous dit: "Souviens-toi!
Les vibrantes Douleurs dans ton coeur plein d'effroi
Se planteront bientôt comme dans une cible;

Le Plaisir vaporeux fuira vers l'horizon
Ainsi qu'une sylphide au fond de la coulisse;
Chaque instant te dévore un morceau du délice
A chaque homme accordé pour toute sa saison.


Trois mille six cents fois par heure, la Seconde
Chuchote: Souviens-toi! - Rapide, avec sa voix
D'insecte, Maintenant dit: Je suis Autrefois,
Et j'ai pompé ta vie avec ma trompe immonde!


Remember! Souviens-toi! prodigue! Esto memor!
(Mon gosier de métal parle toutes les langues.)
Les minutes, mortel folâtre, sont des gangues
Qu'il ne faut pas lâcher sans en extraire l'or!


Souviens-toi que le Temps est un joueur avide
Qui gagne sans tricher, à tout coup! c'est la loi.
Le jour décroît; la nuit augmente; souviens-toi!
Le gouffre a toujours soif; la clepsydre se vide.


Tantôt sonnera l'heure où le divin Hasard,
Où l'auguste Vertu, ton épouse encor vierge,
Où le Repentir même (oh! la dernière auberge!),
Où tout te dira Meurs, vieux lâche! il est trop tard!"


ce poème est le dernier texte de la section «Spleen et Idéal» (les Fleurs du mal de Baudelaire)
Thème du temps, classique dans la poésie romantique et dans Les Fleurs du Mal. Pour Baudelaire, le temps est un poids, démesurément long quand le poète s’ennuie, c’est un supplice.

voici mon petit kdo a tout le monde pour ma rentrée. lol. Bisous à tous!
 

Tra cứu điểm thi

Phần mềm mới

Quảng cáo

11223344550983550000
Top